Depuis peu, Metanext a eu la compétence VMC on AWS. Cette compétence a pour but de nous positionner en avance de phase dès l’ouverture de la région Paris comme partenaire. Elle démontre également notre positionnement d’un point de vue stratégie.
Cette compétence couvre plusieurs périmètres techniques. En effet, pour valider cette compétence, nous avons dû valider les différents prérequis sur des sujets autour de vSphere, NSX, vSAN et bien évidemment VMC on AWS aussi bien d’un point de vue commercial, techno-commercial et quelques VCP par-ci par-là.
Bon, maintenant que je vous ai dit ça, on n’a pas trop avancé sur le thème.
VMC on AWS c’est quoi et pour qui ?
Avant de rentrer dans les détails, un peu d’histoire, cela fait toujours un peu genre, surtout en soirée.
Courant 2016, une énorme annonce fait trembler le monde de l’IT et du cloud. Les deux leaders dans leur secteur respectif unissent leurs forces pour proposer un nouveau service de cloud public : VMC on AWS. L’idée est de pouvoir héberger des machines virtuelles chez AWS.
Alors oui, vu comme ça, je ne vous vends pas du rêve. Mais si on y regarde de plus prêt ces machines virtuelles sont hébergées sur des hyperviseurs VMware avec l’ensemble de la stack SDDC (vSphere, vSAN et NSX). Ok, mais l’effet « waouh » il est où ? Très bonne question !
Et plus concrètement comment migrer vers VMC on AWS ?
Prenons un exemple pour étayer un peu ma surexcitation par rapport à ce partenariat.
Aujourd’hui, lorsqu’un client souhaite migrer ses machines virtuelles dans un cloud public, il doit en général passer par une ou plusieurs moulinettes pour rendre sa machine virtuelle compatible avec le provider cloud. Cela peut prendre du temps et peut être relativement coûteux. Dans certain cas, une réécriture complète de l’application doit être réalisée.
L’autre problématique c’est la réversibilité. En gros, une fois que ma VM est hébergée chez un provider cloud comment je fais pour revenir dans un état nominal lorsque celle-ci a été modifiée. Eh bien ce retour en arrière est relativement complexe, difficile, obscur (on est d’accord, je ne vais pas lister l’ensemble des synonymes), bref compliqué.
D’accord mais je fais comment finalement pour revenir en arrière ?
Pour répondre à cette problématique, VMware propose d’héberger des machines virtuelles sur des hyperviseurs VMware en utilisant le même matériel qu’AWS dans les datacenters d’AWS. Le hardware est géré par AWS et le software avec le cycle de vie est géré directement par VMware. Le client gère uniquement ces machines virtuelles.
Etant donné que les machines virtuelles utilisent un hyperviseur VMware, il est possible de réaliser un déplacement à chaud via vMotion d’une infrastructure on-premise vers VMC on AWS, sans aucune modification de la machine virtuelle. C’est-à-dire qu’à tout moment, le client peut revenir en arrière sur son infrastructure traditionnelle VMware.
Ai-je une vue globale de mes VMs On-Premise et dans le Cloud ?
Par ailleurs, le client depuis sa console d’administration (VMware vCenter Server) a accès à l’ensemble de ces machines virtuelles On-Premise et sur VMC on AWS. Il a également la possibilité de consommer le vaste catalogue de services AWS.
Cette combinaison permet de d’exploiter pleinement ces deux mondes.
Depuis le site de VMC on AWS, il est possible de suivre la roadmap. On y voit par exemple l’ensemble des fonctionnalités propres à VMC on AWS dont voici quelques exemples
- Elastic DRS, permettant de rajouter automatiquement un nouvel host en cas de manque de ressources
- VMware HCX, permettant de migrer les machines virtuelles dans VMC on AW
Le FAQ de VMC on AWS est relativement dense et répond à beaucoup de questions.
Et le coût dans tout cela ?
Comme la plupart des cloud providers publics, il existe plusieurs modèles de facturation. VMC on AWS propose 3 modèles et permet d’inclure également un pourcentage de réduction
- On demand
- Souscription sur un an
- Souscription sur 3 ans
Le modèle 3 ans reste malgré le coût le plus intéressant par rapport aux deux autres modèles.
Combien de hosts nécessaires pour démarrer avec VMC on AWS ?
Dans les premières versions de VMC on AWS, VMware imposait au client l’utilisation de 4 hosts pour héberger sa production. Aujourd’hui VMware a revu ce critère à la baisse. En effet, avec 3 hosts, il est possible de créer son cluster dans VMC on AWS. Pour les tests, VMC on AWS propose une version avec un seul host limité sur une durée de 30 jours non renouvelable.
D’un point de vue hardware, Amazon met à disposition de VMware leur serveur Amazon EC2 I3 metal. Chaque host possède 2 CPU de 2,3 GHz (processeur Intel Xeon E5-2686 v4), 512 Go de RAM et de 15,2 To NVME de stockage brut. Il s’agit de serveur ultra vitaminé.
Au final, un cloud hybride VMware et AWS opérationnel
VMware et AWS proposent une très belle solution pleine de possibilités. Elle permet très facilement au client de basculer dans le cloud Hybride sans aucune transformation de machines virtuelles et cela de manière relativement transparente.